LE MONDE
| Par Anne Michel
http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/31/paradis-fiscaux-la-transparence-progresse_4800651_3234.html#iqGuWerFRlooxZ6j.99
C’est un joli coup politique qu’a
réussi, vendredi 30 octobre, à La Barbade, petite île des Caraïbes où
était organisée sa réunion annuelle, le Forum mondial pour la
transparence et l’échange de renseignements à des fins fiscales (le
Forum fiscal mondial).
Après trois jours de débats, cette instance, adossée à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et vouée à la mise en place d’une coopération fiscale internationale entre Etats, a obtenu l’engagement du Panama et des îles Cook à passer à l’échange automatique de données en 2018.
Une priorité du G20
Après trois jours de débats, cette instance, adossée à l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et vouée à la mise en place d’une coopération fiscale internationale entre Etats, a obtenu l’engagement du Panama et des îles Cook à passer à l’échange automatique de données en 2018.
Une priorité du G20
Il s’agit d’une
annonce majeure : le Panama est considéré comme l’un des paradis
fiscaux les plus opaques de la planète, l’un des centres financiers les
plus rétifs au changement, où vient se cacher, dans des sociétés
offshore fictives, l’argent du crime et de la fraude.
Or, ce mode d’échanges systématiques de renseignements sur les contribuables (comptes bancaires, avoirs financiers, etc.), qui doit se substituer au mode d’échange actuel « à la demande » (déclenché en cas de demandes de pays tiers, lors d’enquêtes du fisc ou de la justice), est perçu comme le meilleur moyen de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. Sa mise en place est érigée au rang de priorité par le G20.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/31/paradis-fiscaux-la-transparence-progresse_4800651_3234.html#iqGuWerFRlooxZ6j.99
Or, ce mode d’échanges systématiques de renseignements sur les contribuables (comptes bancaires, avoirs financiers, etc.), qui doit se substituer au mode d’échange actuel « à la demande » (déclenché en cas de demandes de pays tiers, lors d’enquêtes du fisc ou de la justice), est perçu comme le meilleur moyen de lutter contre la fraude et l’évasion fiscales. Sa mise en place est érigée au rang de priorité par le G20.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/economie/article/2015/10/31/paradis-fiscaux-la-transparence-progresse_4800651_3234.html#iqGuWerFRlooxZ6j.99